Un policier a été tué lors de l´assaut. Des témoins ont fait état d´une longue fusillade aux premières heures de mercredi entre des commandos d´élite de la Garde nationale de sécurité et les occupants du bâtiment, suivie de deux fortes explosions.

Un petit commando armé est entré mardi dans le lieu de culte hindou, mitraillant des pèlerins et lançant des grenades à l´intérieur. Une trentaine de personnes au moins ont été tuées et plus de 70 personnes blessées.

Le Gujarat a connu en février et mars les plus importants affrontements sectaires du pays depuis dix ans. Plus de 1000 personnes, en majorité des Musulmans, avaient été tuées en représailles au massacre de 59 Hindous.

Des incidents sporadiques se poursuivent régulièrement dans la région où le chef de l´administration locale Narendra Modi, proche de l´extrême droite hindoue, cherche à convoquer des élections anticipées en exploitant ouvertement les tensions religieuses. Un scrutin régional pourrait avoir lieu avant la fin de l´année.

 

 

 

"Nous avons actionné les accords de défense entre la Côte d´Ivoire et la France parce que nous avons conclu ces accords de manière à ce que, dans des situations exceptionnelles comme celle que nous vivons, nous ayons l´appui de notre allié", a déclaré M. Affi N´Guessan sur les ondes de Radio France Internationale (RFI).

La Côte d´Ivoire fait face depuis le 19 septembre à une mutinerie et les soldats insurgés contrôlent la deuxième ville du pays, Bouaké ainsi que celles de Korhogo (nord) et Odienné (nord-ouest).

Les combats ont fait plus de 270 morts et 300 blessés pour la seule ville d´Abidjan, selon un bilan officiel, et des journalistes de la presse internationale ont dénombré plus d´une centaine de morts à Bouaké.

Les troupes françaises se sont prépositionnées vendredi après-midi à Brobo, à une vingtaine de kilomètres de Bouaké, après avoir évacué les ressortissants français et étrangers qui souhaitaient quitter la deuxième ville de Côte d´Ivoire.