L'actualité en images 1 (fin Août 2002 )

 

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Avant de lire voir article de 1992 de Vandana Shiva

 

Sommet de la Terre: trois démocrates lancent un appel à M. Bush
29.08.02 11:44

JOHANNESBURG - Des représentants américains au Sommet de la Terre à Johannesburg ont profité de l´occasion pour lancer un appel au président Bush. Ils lui demandent de se joindre aux efforts de la communauté internationale en faveur de l´environnement.

"Nous appelons M. Bush à revoir sa position et à se joindre aux efforts de la communauté internationale pour relever le défi du changement climatique", a déclaré Dennis Kucinich (Ohio). "Si nous ne ratifions pas le protocole de Kyoto, nous devons alors mettre sur la table une contre-proposition qui ait des résultats équivalents" au protocole, a ajouté Earl Blumerauer (Oregon).

"Nous demandons au gouvernement (Bush) d´apporter son soutien" à une proposition brésilienne sur le développement des énergies renouvelables "qui ouvrirait la voie à de nouvelles technologies énergétiques fondées sur ces énergies à l´échelle mondiale", a dit de son côté George Miller (Californie).

Les trois représentants font partie d´une délégation de six parlementaires américains (cinq démocrates et le républicain du Connecticut Christopher Shays) au sommet de la Terre de Johannesburg. Le président Bush a rejeté en mars 2001 le protocole de Kyoto qui impose aux pays industriels des réductions de gaz à effet de serre. (ats)

                             

                                                      Dôme de l'eau 


 

Irak: la Grande-Bretagne envisage de fixer un ultimatum à Saddam Hussein

 


Jack Straw
© AFP Stallknecht
LONDRES (AFP) - jeudi 29 août 2002 - 13h19 -
La Grande-Bretagne envisage de fixer un ultimatum au président irakien Saddam Hussein pour qu'il accepte le retour des inspecteurs en désarmement de l'ONU dans son pays, préférant le contrôle du programme d'armements irakiens au renversement du régime.

Le Pakistan a pour sa part mis en garde jeudi contre les "répercussions très négatives dans le monde islamique" d'une éventuelle attaque américaine contre l'Irak, rejoignant ainsi la longue liste des Etats réticents à suivre Washington dans cette voie.

L'idée d'un ultimatum a été proposée par la commission des Affaires étrangères de la chambre des Communes, et le secrétaire au Foreign Office Jack Straw s'est dit prêt à l'examiner. Cette suggestion intervient au moment où Londres semble se démarquer de son allié américain et de sa volonté de renverser le régime irakien.

M. Straw a affirmé la semaine dernière qu'une opération militaire contre l'Irak ne serait plus nécessaire si Saddam Hussein acceptait le retour "sans conditions ni restrictions" des inspecteurs de l'ONU.

Il a confirmé jeudi dans une interview au quotidien Financial Times que la Grande-Bretagne avait "des discussions intenses et régulières avec le gouvernement américain" et était bien décidée à faire entendre sa voix à Washington.

Les Etats-Unis, qui veulent renverser le régime de Saddam Hussein, accusent l'Irak d'abriter des terroristes et de développer des armes de destruction massive.

Pour sa part, Islamabad continue de soutenir la guerre contre le terrorisme de George W. Bush, a assuré le président Pervez Musharraf dans un entretien diffusé jeudi par la BBC (radio).

Mais "nous avons (déjà) trop à faire dans cette région pour nous impliquer dans autre chose, spécialement quand on est bien conscient (qu'une telle attaque) aurait des répercussions très négatives dans le monde islamique", a-t-il ajouté.

"Je pense que cela aliénerait encore plus le monde islamique", a-t-il poursuivi. "Les musulmans ont le sentiment d'être les victimes partout" dans le monde, a noté le président pakistanais et "il y a donc un sentiment d'aliénation" parmi eux.

La mise en garde du président pakistanais est la dernière d'une série de déclarations de dirigeants de pays, notamment musulmans, qui ont été alarmés par le plaidoyer du vice-président Dick Cheney lundi en faveur d'une guerre préventive en Irak.

L'Irak a appelé jeudi les pays arabes à revoir leurs relations avec les Etats-Unis pour les amener à renoncer à leur "complot" contre Bagdad.

"Les pays arabes doivent bien réaliser les conséquences de ce complot et agir en conséquence en reconsidérant l'ensemble de leur relations avec l'administration américaine", écrit le quotidien As-Saoura, organe du parti Baas au pouvoir à Bagdad.

La Turquie, l'Arabie saoudite, la Syrie et Bahrein ont tous exprimé mercredi leur opposition à une intervention américaine.

Le ministre irakien des Affaires étrangètres Naji Sabri a quitté la Chine jeudi, après avoir reçu l'assurance que Pékin s'opposerait à une action militaire américaine contre le régime de Saddam Hussein.

La tournée de M. Sabri, qui devrait se rendre en Russie après la Chine, vise avant tout à assurer que ces deux pays membres permanents du Conseil de sécurité ne voteront pas de résolution belliqueuse contre l'Irak.

En Allemagne, le ministre des Finances Hans Eichel a laissé entendre jeudi que le conflit en Irak entraînerait une hausse du prix du pétrole qui pourrait freiner la croissance en Allemagne et du même coup creuser son déficit public.

 

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